Les volailles sont homéothermes, c’est-à-dire qu’elles maintiennent leur température interne constante, soit 41°C environ pour un poulet adulte.
En situation de stress thermique chaud, une volaille freine naturellement sa consommation d’aliment, car la digestion mobilise beaucoup d’énergie, elle cherche à accroître les échanges thermiques avec le milieu de vie, en ébouriffant par exemple et surtout elle augmente son rythme respiratoire qui devient ainsi la principale voie d’évacuation de la chaleur.
Si la température reste trop élevée pendant plusieurs heures, cela peut induire une baisse des performances et dans les cas les plus graves provoquer de la mortalité. Une forte humidité relative associée avec une température élevée accroît le risque de coup de chaleur. L’index THI associe ces 2 mesures et permet de situer le niveau de risque pour les volailles. Il existe de nombreux moyens de prévention, autant sur le long terme lors du projet de construction ou de rénovation, qu’à court terme lorsque la canicule est annoncée.
Le choix du type de poulailler et de ses équipements, notamment le mode de ventilation, doivent être pensés selon :
- la localisation géographique ;
- la fréquence ;
- l’intensité des coups de chaleur ;
- la sensibilité de l’espèce.
Les abords du poulailler ou l’aménagement du parcours pour un élevage plein air doivent être prévus pour limiter au maximum les effets de la canicule. Le bâtiment doit être bien isolé et ventilé, il est possible de créer de la vitesse d’air sur les volailles par les installations de ventilation ou à l’aide de brasseurs d’air. Il est également possible d’abaisser la température ambiante à l’intérieur du poulailler en brumisant de l’eau.
Pendant la période à risque, il faut se tenir informé des prévisions météorologiques.
► L’application ClimatBat permet de définir un niveau de risque sur une échelle de 1 à 4, selon la situation géographique de l’élevage et le type de volaille.
Pendant un épisode de canicule, certains paramètres d’élevage peuvent impacter positivement ou négativement. C’est notamment le cas de la litière, de la gestion de l’alimentation et de l’abreuvement. Certaines interventions contribuent à limiter les effets d’un coup de chaleur, alors que d’autres sont totalement inutiles, voire néfastes.
► 6 points de vigilance en bâtiment avicole
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ClimatBat est une application gratuite disponible sur smartphone, tablette et ordinateur. Elle vous permet de créer des alertes pour surveiller le risque de coup de chaleur sur un ou plusieurs sites d’élevage et d’accéder au contenu du site web ClimatBat en permanence.
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